Lorsque celui qui cherche la Lumière en lui-même voit l'activité du monde externe des objets, il essaie naturellement de fermer les fenêtres par lesquelles les objets viennent l'assaillir. Dans cette retraite, qu’elle soit psychologique ou physique, tout ce qu'il obtient n'est qu'un bref répit de cette attaque. Très rapidement il repère la racine de ses maux : l'attraction ou la répulsion que les objets exercent sur lui ne provient pas des objets externes mais des images internes — des images fournies par la mémoire du passé, non seulement de cette vie mais aussi d'incarnations précédentes.
« Détourne ton mental de tout objet du dehors, de toute vision extérieure. Refuse toute image intérieure, de peur que sur la lumière de ton Âme elle ne projette une ombre obscure. » (La Voix du Silence)
Le destructeur du réel, B.P. Wadia (C.T. 114)